Est-ce que tu biaises ?
De quoi parle-t-on ? Des croyances et jugements envoyés par notre cerveau qui influencent notre vision du monde ! ✨🧠
Notre cerveau est en pilote auto 95% du temps. Parce qu’il est fainéant, mais surtout parce qu’il est sursollicité. Petit rappel : son seul objectif est de nous maintenir en vie ! Mais gaffe aux erreurs de jugement !
Aujourd’hui, notre cerveau fait face à :
35 000 décisions par jour (Statista)
11 millions de bits d’infos reçues / secondes (pour une bande passante de seulement 120 bits / seconde) (Psychology Today)
Un salarié est interrompu toutes les 11 minutes (UC Irvine Study)
Devant cette surcharge cognitive et cette nécessité de décider rapidement, notre incroyable machine a mis au point une parade : les BIAIS (cognitifs donc).
Amos Tversky et Daniel Kahneman (2 psychologues époque pattes d’eph) en ont identifié 200. Si ça t’intéresse, je t’encourage à lire cet article PASSIONNANT.
Mais bon, comme je vous coco, et que vous avez pas le temps, je vais vous en présenter 4, qu’on retrouve trèèèèèès souvent, et chez touuuuut le monde : le biais d’ancrage, de halo, de confirmation et d’affinité.
Na mais pourquoi tu nous en parles ?!
Bah ! parce que j’ai été sollicitée pour intervenir sur ce sujet, et cela m'a amenée à me questionner sur la manière dont mon propre cerveau utilise des raccourcis pour simplifier des informations complexes. Certes, c’est un super pouvoir, comme une évolution Pokémon qui maximise nos chances de survie dans un monde, disons, changeant (litote). Cependant, cela a également tendance à nous faire ranger les gens et les situations dans des cases, souvent de manière définitive.
Les cases sus-citées :
Ca donne quoi dans la vraie vie ?
Situation 1 : Quand Micheline, la chef de l'équipe, pense que Jean-Eudes est l'employé du mois juste parce qu'il a réussi à réparer la machine à café une fois.
Paf biais de Halo ou de paillettes de fées sur Jean-Eudes le (faux) barista
Situation 2 : Quand on adore automatiquement quelqu'un parce qu'il aime les chats, comme moi.
Bim biais d’affinité, ou d’amitié par kif commun
Situation 3 : Quand on est convaincu que Jean-Eudes (encore lui) ne peut pas faire d'erreur parce qu'il a réussi son tout premier projet.
Boum biais d’ancrage qui te marque à life (et ça peut être sur un coup de chance)
Situation 4 : Quand cette copine qui est arrivée en retard une fois, et qu’on décrète qu’elle n’est JAMAIS à l’heure de toute manière (même si elle était VRAIMENT coincée dans un embouteillage de licornes). 🦄✨
Pfuit biais de confirmation, de toute manière j’ai toujours raison.
Miroir, Miroir…
Exercice de coaching : À la rencontre de … l'autre !
Réfléchis à une personne dans ta vie, boulot ou perso, que tu as peut-être catégorisée ou jugée trop rapidement (pars à l’affût des “Bidule, elle fait TOUJOURS/JAMAIS ça”).
Et pose-toi cette question : "Qu'est-ce que je pourrais apprendre d'elle si je mettais de côté mes préjugés ?"
Prends un moment pour explorer ses compétences, ses expériences ou ses points de vue sous un nouvel angle. Quelles surprises pourraient émerger si tu t'ouvrais à une perspective différente ?
Je te propose d’écrire une lettre dans laquelle tu aborderas les aspects positifs que tu as peut-être négligés ou sous-estimés. Exprime ce que tu pourrais apprendre d'elle si tu mettais de côté tes préjugés.
Prête attention aux changements dans ta perception et aux sentiments qui émergent pendant cet exercice. Cela peut être un premier pas puissant vers une communication plus ouverte et authentique.📝✨
Alors, à quoi t'engages-tu pour tes biais ?
À la fin de cet exercice, je t'invite à réfléchir à ces nouvelles perspectives. Quels engagements peux-tu prendre pour affronter et déconstruire tes propres biais ? Comment pourrais-tu intégrer ces apprentissages dans ta vie quotidienne ?
L'élan vers une pensée plus ouverte, avec moins de préjugés et authentique commence avec ces engagements. 🚀💡🌟